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Les glyphes historiques
lybiques, sahariens et touaregs sont répertoriés dans l’ordre
d’apparition du
tableau synoptique de Karl Prasse. Toutes les formes pour une même
valeur
phonémique se retrouvent dans une même rangée comprenant au maximum 16
œils.
Ainsi le « b » de la colonne « Gh.» () se trouve-t-il à
la position F001 (F00x pour « b » et x = 1 pour la
variante
Gh. comme le tableau ci-dessous l’indique). Une même forme (utilisée
pour des
valeurs différentes) peut se retrouver dans la police à plusieurs
endroits
(mais tous les glyphes d’une rangée de 16 œils sont différents).
Pour les glyphes néotifinagh,
les glyphes sont organisés selon le même principe, mais en suivant
l’ordre des
phonèmes officiels marocains (Ircam). Quelques caractères utilisés par
d’autres
variantes néotifinagh et qui n’ont pas de correspondances avec les
phonèmes
choisis par l’Ircam suivent.
Puis viennent des tableaux qui
reprennent les glyphes modernes attestés au Niger (ceux de
l’Association pour
la promotion des tifinaghs), ceux de Tawallamet et enfin les
« ligatures »
de l’Adrar du Mali. Suivent quelques voyelles proposées pour le touareg
par
Hawad.
On trouvera à la fin des œils
de caractères sahariens et canariens énigmatiques.
Cette police peut être
librement diffusée et utilisée, mais elle ne peut être modifiée. Cette
police
comprend également de nombreux caractères latins, dont la liste
apparaît à la
fin de ce document.
Rangée 2D : TIFINAGHE |
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Inventaire des œils du tableau «
Caractères libyques » de Karl-G. Prasse
(1972, pp. 153-154)[1]
Ligatures touarègues (Prasse, p. 157 et Aghali-Zakara)
Néotifinagh
Néotifinagh diacritisées (Chaker, 1994)
Autres signes néotifinaghs
Tifinaghs du Niger : APT[4]
et Tawellemmet[5]
Ligatures du Niger (Tawellemmet)
Tifinagh APT (Niger) diacritisées
Groupes consonantiques
(« ligatures» ) de l’Adrar (Mali) selon Andrew Savage
Voyelles
de Hawad[8]
Caractères dits
« sahariens » dans Aghali-Zakara (2001)
Caractères canariens
dans Aghali-Zakara (2001)
Caractères latins de
base inclus
Bibliographie Afus Deg Wfus —
SOLIDARITÉ, Présentation des polices
de caractères,
Roubaix. Association pour la
promotion des tifinagh, Guide de
lecture et d’écriture en
tifinagh vocalisées, Agadès ?, (2002 ?) Mohammed AGHALI-ZAKARA
et Jeannine DROUIN, Recherches sur
les tifinagh,
GLECS, Paris, 1977. Mohammed AGHALI-ZAKARA,
Les lettres et les chiffres – écrire en
berbère, p. 144 dans À la croisée des Études libycos-berbères,
Mélanges
offerts à P. Galand-Pernet et L. Galand, éd. Geuthner, Paris, 1993. Mohammed AGHALI-ZAKARA,
À propos des signes libyco-berbères
énigmatiques sahariens, sahéliens et canariens, dans Les Cahiers de
l’AARS
N° 6, Paris, 2001. Centre de l’Aménagement
Linguistique, proposition de
codification des
tifinaghes, Rabat, 2003. Salem CHAKER, Pour une
notation usuelle à base
« tifinagh », Études et
Documents berbères, Paris, 1994, pp 31-42. Yannis HARALAMBOUS, Un
système TEX berbère, Études et Documents
berbères, Paris, 1994, pp 43-53. Rabdi LARBI,
Initiation à l’écriture de la langue berbère,
L’Harmattan, Paris,
2001. Naïma LOUALI, Voyelles
touarègues et systèmes de
transcription, Études et Documents
berbères, Paris, 1994, pp 211-215. Karl-G. PRASSE, Manuel
de grammaire touarègue, Éditions de
l’Université de Copenhague, Copenhague, 1972, pp. 144-161. Andrew SAVAGE, Tifinagh
Unicode Propositions, Stanthorpe, 2003. Société internationale de linguistique, Lisons
le təmajəq –
syllabaire shifinagh, Niamey, édition revue et corrigée, 1997. Problèmes ? Veuillez signaler tout problème
à l’adresse de courriel suivante : Unicode et ISO/CEI 10646 en
français : http://hapax.qc.ca [1] La directionalité des caractères du tableau de Prasse est droite-à-gauche. Pour des versions gauche-à-droite voir, entre autres, le tableau ci-dessous des tifinaghs touarègues inventories par M. Aghali-Zakara (E300-E4FF). [2] Valeur phonétique peu
claire. [3] La première colonne correspond à
l’œil choisi par l’Institut royal de la culture amazighe du Maroc. [4] À comparer à la colonne
“Y” du tableau de Prasse pour les
consonnes
tradionnelles (ni P ni V), op. cit. pp 153-154. [5] Colonne “W” du tableau
de Prasse pour les consonnes, op.
cit. pp.
153-154 [6] Cette forme avec accent
circonflexe est utilisée en mode
voyellé. En
mode traditionnel sans voyelle, on utilisera la variante sans accent
circonflexe. [7] La documentation de l’APT indique
que est un ŋ
(, aŋwa, oncle maternel), ne
s’agirait-il pas plutôt d’un ɲ (comme dans agneau, cañon), comme semble l’indiquer Prasse ? [8] Dans Voyelles touarègues et
systèmes de transcription par Naïma Louali. |